Le mouvement se trouve dans le mot «exprimer» qui veut dire faire sortir ce qu’on a de potentiel en soi pour le faire devenir.
Mais qu’exprime-t-on ? Ici intervient la notion de conscience. Nous pouvons exprimer ce que nous avons de bon et de bien en nous, notre besoin de reconnaissance sociale, notre désir de réalisation, notre quête du Bon, du Vrai, du Beau et du Bien et nous pouvons également exprimer le côté faux, artificiel et le laisser-aller. En résumé, exprimer l’être ou le paraître.
Socrate a inventé, en Occident, le concept de la conscience. Il dit : «J’ai en moi-même une petite voix, un daïmon, (pas un démon mais un génie, une conscience) qui me dit parfois ce qu’il ne faut pas faire mais pas ce qu’il faut faire.» Il y a une conscience en chacun de nous. Et parfois cette conscience fait souffrir et est refoulée dans l’inconscient, où elle continue encore à agir, même sans y penser, sur le corps ou les sentiments.