Qu’ils soient chiens ou chats, à poils, à plumes ou à écailles, nos animaux de compagnie tiennent une place de plus en plus importante dans nos vies. Ils sont nos compagnons, nos confidents, nos amis. Puis un jour, ils s’en vont et laissent un vide immense…Comment surmonter cette épreuve douloureuse?
Les différentes étapes du deuil
Le deuil est un processus long qui se compose de plusieurs étapes apportant chacune son lot d’émotions :
* le déni: le maître refuse d’ouvrir les yeux sur l’absence de son animal. Il se laisse porter par son quotidien sans laisser transparaître son mal-être;
* la colère: le sentiment d’impuissance et la douleur ressentie s’expriment alors avec force. On est en colère contre les vétérinaires qui n’ont rien pu faire, contre les proches qui ne nous comprennent pas, contre l’animal qui nous a quittés, mais aussi contre soi-même pour n’avoir pas pu éviter le pire. On ne fait, finalement, que chercher un responsable. Cette colère est particulièrement forte dans le cas d’un décès accidentel;
* la culpabilité : c’est peut-être la phase la plus difficile à surmonter. La culpabilité est généralement très présente lorsque le maître a dû faire le choix difficile de l’euthanasie. Même lorsque les vétérinaires affirment que cette solution était la seule envisageable, on ne cesse malgré tout de se demander si on a eu raison. L’impression d’avoir abandonné son animal est souvent présente;
* la dépression : le sentiment dépressif est très courant durant les premiers mois qui suivent la perte de l’animal. On prend conscience du vide qu’a laissé l’animal derrière lui, et la solitude se fait ressentir. Les souvenirs se bousculent dans notre esprit, on perd l’appétit, notre sommeil est perturbé… Toutefois, si cette période dépressive se prolonge trop, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé;
* la résolution : le maître finit par accepter l’absence de son animal et parvient à se remémorer les bons souvenirs liés à son compagnon sans être submergé par la douleur, même si la tristesse s’invite encore de temps à autre. C’est souvent au cours de cette phase que les maîtres endeuillés envisagent la possibilité d’adopter un nouvel animal. Jusqu’alors, cette pensée était considérée comme un acte de trahison envers l’animal disparu.
Quelles dispositions prendre après le décès?
Plusieurs dispositions peuvent être prises après le décès de l’animal. Si vous ne vous sentez pas la force de prendre en charge le corps de votre compagnon, vous pouvez le laisser chez le vétérinaire qui s’en occupera. Néanmoins, certains maîtres ressentent le besoin de rendre hommage à leur animal et de procéder à un cérémonial pour pouvoir faire leur deuil.
Plusieurs possibilités sont alors envisageables:
* enterrer votre animal dans votre jardin (à condition de respecter les règlementations en vigueur);
* prendre une place dans un cimetière animalier;
* opter pour l’incinération.