Si un jour tu crois t’être égarée,
Quand tu croiras n’en plus finir de tomber,
Sache qu’il n’est jamais trop tard.
Quand tu auras touché le fond du gouffre,
Si tu te rends compte t’être fourvoyée ou avoir été trompée
Quoi que tu aies fait, pensé ou dit,
Tu peux arrêter la machine infernale,
Revenir sur tes pas et repartir dans la bonne direction.
Il n’est jamais trop tard !
Lorsque tu serais parvenue sur le rivage
De l’amertume et du désespoir,
Tu pourrais encore t’en retourner !
A la nage au besoin, si tu as largué les dernières amarres.
Si un jour tu te trouves happée dans un engrenage et que tu sembles perdue, sans plus aucune solution pour te sauver,
Souviens-toi que tu demeures libre.
Tu peux toujours dire non, refuser de consentir à un acte, un geste ou une parole indigne, rompre avec le mensonge. Il en va de ta dignité !
Dans un sursaut d’énergie, reprends les rênes de ta vie avec fermeté et confiance.
Il n’est jamais trop tard !
Et quand bien même l’irréparable eût été commis, Dieu, et Lui seul, peut faire du mal un plus grand bien. Alors... laisse-Lui en ce soin !
Quoiqu’il arrive, même si tu avais laissé mourir ta foi en Dieu, Lui ne se lassera jamais,
Il ne cessera pas de croire en toi.
Car ton Dieu est fidèle. Il est patient, doux et humble.
Avec Lui, il n’est jamais trop tard. « Il n’y pas de vie foutue ! » des milliers de convertis, de miraculés, de bons larrons le proclament.
Dieu prend patience... Il attend respectueusement le moment où tu te souviendras de Lui, ne serait-ce que par un soupir, une larme, un regard... Il l’attend ! Il sollicite ta permission, ton consentement pour qu’Il puisse intervenir... puisqu’Il t’a voulue libre, par amour. Vertigineuse liberté qui permet à la créature de rejeter Celui qui l’aime et à qui elle doit la vie !
Vois ton Seigneur qui se fait humble, petit devant toi... mystère insondable et bouleversant de son Amour fou...
A ta demande seulement, Il pourra cesser de réfréner les élans de son divin cœur. Il se précipitera alors au-devant de toi, t’entourera, te consolera. Vois la tendresse du berger pour sa brebis égarée qui gémit, celle du Père pour son fils perdu qui revient, misérable, à lui.
Dieu te connaît. Il sait tes faiblesses, tes peurs. Il attend tes prières pour te combler de grâces précisément là où tu souffres. Une seule réponse à la misère humaine : la miséricorde divine.
Tu vaux mieux que ton péché. Et si ton cœur te condamne, n’oublie pas que Dieu est plus grand que ton cœur... Il n’est jamais trop tard !